Les conditions du Grand Prix MotoGP de Thaïlande se sont avérées trop difficiles pour de nombreux pilotes, dont Joan Mir, qui a chuté en course alors qu'il luttait contre la chaleur extrême de sa moto.

Les courses sur le circuit de Buriram sont toujours difficiles, car la température de la piste peut dépasser les 50°C. Mir a poussé fort dans la course, partant 11ème et montant jusqu'à la septième place, se lançant même à la poursuite de Jack Miller, jusqu'à ce qu'il chute au 15ème tour. Son train avant s'est plié dans le dernier virage, faisant de lui le premier pilote à abandonner la course.

Dans un premier temps, la chute a semblé être une simple erreur. Mais Mir a expliqué plus tard qu'il avait dû faire face à une chaleur extrême sur sa moto, ce qui l'avait empêché de rester concentré.

« Nous avions des problèmes avec la chaleur de la moto », a expliqué Mir dans une interview accordée à MotoGP.com après la course. « Nous avons essayé de faire des changements pour l'améliorer, mais cela a empiré. Je me brûlais littéralement.

Le champion MotoGP 2020 a admis que la chaleur intense rendait le contrôle de la moto encore plus difficile. « C'est la pire expérience que j'aie jamais eue sur une moto. Je n'avais jamais brûlé comme ça auparavant. Et honnêtement, cela n'a pas aidé à la chute. J'ai fait une erreur, mais les brûlures ont rendu les erreurs encore plus difficiles à éviter. »

Mir n'était pas le seul coureur à souffrir du climat extrême de la Thaïlande.  Alex Rins a également subi des brûlures, qu'il a révélées après la course. Quant à Fabio Di Giannantonio de Ducati, il a été contraint d'abandonner la course de vitesse en raison de brûlures aux mains, aux jambes et au cou.

Si Mir n'a pas eu à abandonner en pleine course comme Di Giannantonio, il a tout de même souffert de douloureuses ampoules dues à la chaleur de la moto. « Le pire était sur mes jambes. Je ne connais pas la température exacte, mais il faisait incroyablement chaud », a-t-il déclaré lors d'une interview accordée à Motorsport.com après la course. « Dans les virages lents à droite, je sentais vraiment que ça brûlait. Et j'ai chuté dans le virage où je brûlais le plus ».

Plusieurs pilotes ayant souffert de la chaleur thaïlandaise, les équipes de MotoGP devront peut-être repenser leurs stratégies de refroidissement pour les prochaines courses dans des conditions extrêmes.