La journée de vendredi du Grand Prix du Mexique 2024 a été frustrante pour la plupart des équipes, mais Ferrari a trouvé quelques points positifs. La journée de Ferrari a commencé par un revers : Oliver Bearman, qui remplaçait Charles Leclerc lors de la première séance d'essais, a été percuté par la Williams d'Alex Albon. La collision s'est produite lorsque Albon a perdu le contrôle et a heurté Bearman dans le complexe d'Esses, endommageant les deux voitures et écourtant la séance de Bearman. Malgré les perturbations, Ferrari a montré des performances prometteuses lors de la séance limitée.

Les essais des pneus Pirelli 2025 se sont déroulés en FP2, McLaren, Mercedes, Aston Martin, Ferrari et Sauber bénéficiant de 30 minutes d'essais supplémentaires pour avoir fait rouler les rookies en FP1. Cependant, ce plan a été perturbé par l'accident majeur de George Russell en FP2, qui a affecté l'élan de Mercedes après qu'il ait mené la FP1.

Le mauvais temps constant lors des précédents essais Pirelli en 2024 avait déjà causé des problèmes, ce qui a amené Mario Isola à dire que la chance pourrait être contre eux. La journée de Max Verstappen n'a pas été facile non plus ; le pilote néerlandais a souffert d'un problème de moteur en FP1 qui s'est poursuivi en FP2, le mettant sur la touche pour le reste de la séance. Pendant ce temps, Lando Norris et McLaren ont connu une séance relativement tranquille, bien que l'appel de McLaren pour la pénalité d'Austin de Norris ait finalement été rejeté plus tard dans la journée.

En FP1, les pilotes rookies étaient au centre de l'attention, mais Bearman a volé la vedette lorsqu'il a été impliqué dans la première collision majeure du vendredi. Un autre drapeau rouge précoce a été déclenché lorsque Max Verstappen et Andrea Kimi Antonelli ont ramassé des débris d'un pont en travers de la ligne droite principale.

L'accident d'Albon en FP1 l'a privé de toute la journée. George Russell a pris la tête de la séance FP1, suivi par Carlos Sainz. La malchance de Red Bull s'est poursuivie en FP2, la panne moteur de Verstappen l'ayant contraint à l'abandon après seulement quatre tours. Russell n'a également bouclé que quatre tours avant de partir en tête-à-queue au virage 8 et de s'écraser contre les barrières du virage 9, ce qui a déclenché un drapeau rouge.

Lors de la reprise de la FP2, Sainz s'est amélioré et a établi une nouvelle référence, suivi par la McLaren d'Oscar Piastri. Le temps réduit signifiait que les équipes avec des pilotes débutants ne pouvaient effectuer que quelques tours avec les pneus médiums du week-end.

Plus tard, l'appel de McLaren est devenu le sujet principal, et les commissaires l'ont finalement rejeté. Ils ont estimé que l'argument de McLaren - à savoir qu'une erreur avait été commise en pénalisant Norris à Austin - était « insoutenable ».

En ce qui concerne les données de la FP2, les conclusions sont limitées. Pour les meilleures équipes, Pirelli a exigé des niveaux de carburant spécifiques, avec deux tours de performance avec 20 kg et deux relais avec 100 kg, bien qu'ils aient été raccourcis en raison du drapeau rouge.
Ferrari a devancé Mercedes sur les composés moyens 2024, Leclerc dépassant même Lewis Hamilton d'une seconde.

Sur les composés C5, McLaren a devancé Red Bull. Compte tenu de la perturbation de la FP2, une attention particulière sera portée à l'optimisation des réglages et à la collecte de données cruciales sur les longs runs lors de la FP3. Tout problème de fiabilité ou incident survenu samedi pourrait avoir un impact significatif sur les équipes lors de la course de dimanche.