Les changements s'enchaînent en MotoGP, et l'un des plus importants est le départ de Michelin en tant que fournisseur officiel de pneumatiques. Le manufacturier français a annoncé qu'il quitterait le MotoGP à la fin de l'année 2026, laissant la place à Pirelli à partir de 2027.

Pourquoi Michelin se retire-t-il ? Selon l'entreprise, il s'agit d'une décision de la Dorna (l'organisateur du MotoGP). Elle souhaitait un fournisseur de pneus unique pour toutes ses catégories de course, à savoir MotoGP, Moto2, Moto3 et MotoE, ainsi que pour les séries juniors telles que la Rookies Cup. Cependant, Michelin n'était pas intéressé par la fourniture d'autres catégories que la MotoGP et la MotoE.

L'histoire

Michelin a joué un rôle clé en MotoGP, en travaillant sur des mélanges de pneus avancés et en recueillant des données pour améliorer les performances. Piero Taramasso, responsable de la compétition deux roues, a souligné l'importance de la MotoGP pour ses recherches. « Le MotoGP est le niveau le plus élevé des courses de motos, avec les meilleurs pilotes et des motos qui dépassent les 300 km/h. L'expérience et les données que nous acquérons ici nous aident à améliorer nos performances. L'expérience et les données que nous acquérons ici nous aident à améliorer les pneus commerciaux », a-t-il expliqué.

Michelin considère également la MotoE comme un moyen de développer une technologie de pneumatiques plus durable. Depuis qu'elle a rejoint le championnat de motos électriques, l'entreprise a utilisé plus de 50 % de matériaux durables dans ses pneus. L'accent mis sur la haute performance et le développement durable s'inscrit dans la stratégie commerciale globale de Michelin.

Pourquoi Michelin s'en va-t-il ?

Malgré le succès de Michelin en MotoGP, l'entreprise a décidé de ne pas fournir de pneus à toutes les séries contrôlées par la Dorna. M. Taramasso a déclaré que l'éparpillement des ressources compromettrait la qualité des pneus. « Se concentrer sur deux championnats seulement nous a permis de fournir le meilleur service aux pilotes et aux équipes », a-t-il déclaré. « Si vous en faites trop, la qualité s'en ressent. C'est une autre raison pour laquelle nous avons décidé de partir ».

Si le départ de Michelin marque la fin d'une époque, il marque aussi le début d'un nouveau chapitre pour Pirelli.