Christian Horner, directeur de l'écurie Red Bull, et Frédéric Vasseur, de l'écurie Ferrari, ont soulevé la question de l'utilisation d'ailes avant flexibles en F1, car, selon eux, elles ne sont pas totalement conformes aux règles de la Formule 1 et pourraient donner un avantage à leurs rivaux.

Dernièrement, les ailes avant des voitures McLaren et Mercedes ont attiré l'attention parce qu'elles fléchissaient plus que les règles ne semblent l'autoriser, bien qu'elles aient passé les tests de la FIA. Ces tests ont eu lieu lors du Grand Prix de Belgique sur le circuit de Spa-Francorchamps au début de l'année. Pour surveiller la flexion, la FIA a utilisé des caméras pendant les séances d'entraînement, mais elle n'a constaté aucune infraction aux règles.

Toutes les ailes avant fléchissent naturellement pour générer plus de force d'appui lorsqu'elles sont soumises aux forces d'une voiture de grand prix, avec des tolérances spécifiques. Mais dans ce cas, Helmut Marko, conseiller de Red Bull, souhaite examiner de plus près les conceptions utilisées par McLaren et Mercedes, car il pense que ce type de flexion est trop important.

Lorsque Christian Horner a été interrogé sur cette affaire après le Grand Prix d'Italie, il s'est contenté de renvoyer la responsabilité à la FIA.

"Je pense que le règlement est très clair et que c'est une question qui relève de la FIA", a-t-il déclaré aux médias après la course.

"Évidemment, ce sont leurs tests qu'ils ont réussis, mais il faut ensuite regarder la formulation du règlement.

"Si vous regardez en 2021, certainement aux alentours de Bakou, il y a eu un changement dans le règlement des ailes avant - et même si nos ailes ont passé le test, elles exploitaient l'élasticité de l'air.

"C'est un problème de la FIA, nous le laissons de côté et lui faisons confiance pour le régler, mais si c'est acceptable, alors il faut y adhérer," a ajouté Horner.

Fred Vasseur a également été interrogé sur son opinion concernant les ailerons avant flexibles.

"C'est une discussion que je ne veux pas avoir avec vous," a-t-il répondu à la question.

"J'en discuterai avec Nikolas Tombazis, mais nous devons respecter la décision de la FIA, mais nous la traiterons en interne avec la FIA," a déclaré Vasseur avant de balayer toute autre question à ce sujet.