Francesco Bagnaia a reconnu qu'il savait que ses chances de remporter le titre étaient réduites à néant après sa chute dans la course sprint du Grand Prix de Malaisie.

Bagnaia était deuxième de la course lorsqu'il a perdu le contrôle de sa GP24 et a chuté au virage 9, abandonnant des points cruciaux à un moment charnière du championnat.

Bien qu'il ait remporté la course principale en Malaisie et qu'il ait signé un doublé lors de la finale de Barcelone, Bagnaia n'a pas pu combler l'écart de 29 points qui le séparait de Jorge Martin.

Bien que Bagnaia soit resté optimiste quant à ses chances de remporter le titre, il a admis après sa défaite à Barcelone qu'il avait accepté en privé qu'il n'avait qu'une chance infime de remporter le titre.

« Après ma course au sprint en Malaisie, j'avais déjà compris qu'il serait difficile de remporter le championnat », a déclaré Bagnaia.

« Surmonter un écart de 29 points allait toujours être assez difficile, mais je me suis simplement concentré sur le fait de faire mon maximum, en gagnant toutes les courses restantes. C'est tout ce que je pouvais faire, mais Jorge a fait mieux.

« En termes de régularité, il a été exceptionnel, terminant deuxième 17 ou 18 fois cette saison. C'est incroyable. De notre côté, nous avons eu de la malchance et j'ai aussi commis des erreurs. Gagner un titre avec huit zéros est difficile à imaginer ».

Bagnaia s'est penché sur les réalisations de son équipe malgré les revers : « Nous avons dépassé le nombre de points de la saison dernière malgré ces huit zéros - 498 points contre 467. Nous avons réalisé une belle performance, presque dominante en termes de victoires. Mais cela n'a pas suffi.

« Pour l'année prochaine, je dois apprendre de cette saison et des situations que nous avons rencontrées.

Les 11 victoires de Bagnaia en Grand Prix l'ont placé parmi les grands du MotoGP, mais sa saison a été entachée d'erreurs et de malchance. Bagnaia a chuté alors qu'il menait le sprint du Grand Prix de Catalogne et a perdu un podium au Grand Prix d'Émilie.

Cependant, sa chute en Malaisie reste la plus difficile à accepter, principalement en raison de son timing et de sa signification.

« De toutes mes erreurs, celle de Misano était mauvaise parce que j'aurais pu facilement terminer troisième », a-t-il admis. « Mais l'accident en Malaisie est le plus difficile à accepter parce que je n'ai rien fait de mal.

« Je suis entré plus lentement dans le virage et c'est peut-être ce qui a provoqué l'accident. C'est celui-là qui fait le plus mal ».