L'étoile montante Pedro Acosta se sent soulagé après avoir récemment visité le siège du constructeur autrichien KTM en difficulté, comme l'a rapporté son manager.

Acosta s'est rendu en Autriche mardi pour mieux comprendre comment les difficultés financières de KTM pourraient affecter son programme MotoGP, d'autant plus qu'il est devenu pilote d'usine.

Des rapports récents ont suggéré que jusqu'à 800 employés de KTM perdront leur emploi d'ici la fin de l'année, et qu'il sera demandé aux employés restants de retarder leurs salaires de décembre, malgré la promesse faite par KTM de les payer à temps.

L'entreprise a déposé son bilan il y a plusieurs semaines et fait l'objet d'un important processus de restructuration, avec des dettes s'élevant à 2,9 milliards d'euros.

À la lumière de ces défis, Acosta et son manager ont rencontré des personnalités clés de KTM Factory Racing, dont Pit Beirer, le dirigeant le plus influent de son programme de sport automobile.

Ils ont assuré à Acosta que les problèmes de la division commerciale de KTM étaient distincts de ceux de la course, ce qui a contribué à apaiser les inquiétudes du pilote espagnol. « Pedro et moi avons eu l'occasion de nous rendre en Autriche pour voir la situation réelle du projet KTM MotoGP », a déclaré Valera à Autosport.

« Malgré la situation délicate de l'entreprise, le sentiment général est positif. On nous a répété que la course était au cœur de KTM et que l'entreprise continuerait à se concentrer sur la conquête du titre.
« Pedro est totalement engagé dans le projet et a quitté la réunion avec un sentiment de soulagement et de confiance.

Avant la visite, Valera avait exprimé son inquiétude quant à la situation de KTM et au manque de communication, dans le cadre du podcast de Motorsport Network.

« En mai, nous avons signé un contrat avec un projet gagnant, une entreprise qui réalisait des dizaines de millions de bénéfices et qui avait une vision claire pour défier Ducati », avait-il déclaré. « Mais maintenant, à peine six mois plus tard, tout a changé et nous nous demandons ce qui s'est passé. C'est inquiétant, et ignorer la situation serait naïf ».