Max Verstappen fait l'objet d'une enquête pour une possible violation de la voiture de sécurité virtuelle lors de la course sprint du Grand Prix du Brésil.

Le leader du championnat avait tenté de minimiser les dégâts dans sa lutte avec Lando Norris, qui avait été autorisé à mener par son coéquipier Oscar Piastri. Malgré sa troisième place, Verstappen n'a perdu que deux points par rapport à Norris.

Cependant, sa troisième place est désormais menacée suite au déploiement d'un VSC au 24e tour du sprint. Christian Horner, le directeur de l'équipe Red Bull, a déclaré après coup à Sky Sports F1 qu'il n'avait rien vu d'anormal dans le comportement de Verstappen sous le VSC.

En plus de l'enquête, Verstappen doit déjà purger une pénalité de cinq places sur la grille de départ pour la course de dimanche après avoir pris un nouveau composant du moteur plus tôt ce week-end. Bien qu'il détienne actuellement une avance de 45 points au championnat, Verstappen doit défendre son titre face à McLaren et Ferrari.

Verstappen s'était qualifié quatrième pour le sprint et a dépassé Charles Leclerc pour terminer derrière les deux McLaren, qui ont échangé leurs positions.

La raison précise pour laquelle Verstappen a pu enfreindre le règlement reste floue. Néanmoins, les règles du VSC précisent ce qui suit :

• Règle 55.15: « Afin d'éviter la probabilité d'accidents avant le retour de la voiture de sécurité aux stands, à partir du moment où les feux de la voiture sont éteints, les pilotes doivent avancer à un rythme qui n'implique aucune accélération ou freinage erratique, ni aucune manœuvre susceptible de mettre en danger les autres pilotes ou d'entraver le redémarrage. »

Le résultat de cette enquête pourrait avoir des conséquences importantes sur la lutte pour le titre de Verstappen.