Jorge Martin estime que lui et son équipe se sont « battus contre le monde » cette saison , car ils ont dû affronter Francesco Bagnaia et l'équipe d'usine Ducati, une équipe réputée pour ses victoires.

Alors qu'il ne reste plus que la finale de la saison, Martin est sur le point de remporter son premier titre, avec 24 points d'avance. Historiquement, les équipes satellites comme Pramac ont été désavantagées par rapport aux équipes d'usine. Cependant, Ducati a transformé la scène du MotoGP ces dernières années en établissant des partenariats plus étroits avec les équipes satellites qu'elle soutient.

Notamment, Martin est sous contrat avec Ducati et court sur la même moto GP24 que Bagnaia et Enea Bastianini dans l'équipe d'usine, ce qui lui donne la parité en termes d'équipement.

Néanmoins, si la différence entre les équipes satellites et les équipes d'usine a diminué, Pramac reste indépendante et n'a pas accès aux vastes ressources d'une équipe d'usine.

Martin a également reconnu l'importance d'une victoire potentielle contre un coureur d'usine, car il peut s'assurer le titre lors de la course au sprint de Barcelone.

« Il est dans une situation différente : il est en MotoGP depuis six ans, il fait partie d'une équipe officielle et il a tout ce qu'il faut pour gagner », a déclaré Martin. « J'ai une équipe de 12 personnes qui se battent seules contre le monde entier. Avec cela, j'ai remporté sept victoires au sprint, trois victoires en course complète et 30 podiums - 15 en course principale et 15 au sprint - je ne pouvais pas demander plus.

« Le succès n'est pas seulement dû à moi ; il est dû à mes collaborateurs, à mon équipe et à tous ceux qui m'entourent. Je veux gagner pour eux, pour qu'ils puissent en profiter - c'est ce qui me remplit de joie et d'excitation ».
Martin a déclaré que le fait de remporter le titre en 2024 serait particulièrement significatif parce qu'il aurait battu Bagnaia, un concurrent dominant.

« C'est une fierté d'être à ce stade de la saison en train de se battre pour le championnat », a-t-il déclaré. « Avoir un rival comme Bagnaia me pousse à être meilleur.

« Pecco est à son apogée et le fait de pouvoir le pousser dans ses derniers retranchements donne encore plus de valeur à ce que nous réalisons.

« J'ai gagné sept fois cette année, c'est vrai, mais la dernière course sera incroyablement difficile, surtout avec Pecco dans sa forme actuelle. Nous verrons comment se déroulera le week-end ; les conditions plus fraîches devraient jouer en ma faveur.

« Dans les conditions chaudes, Pecco a l'avantage. Les températures plus basses comportent plus de risques, mais c'est la même chose pour nous deux.

« Jouer le titre lors de la dernière épreuve est toujours un défi ; tout peut arriver.

« Mais j'y vais confiant et je crois que je peux y arriver.   »